Photo: Sophie Nuytten
Bio
Un appareil photo est une clé qui ouvre bien des portes, qui nous donne une raison d’être là où nous ne devrions pas être. C’est un formidable moyen d’explorer la société.
Enfant, j’ai reçu mon premier appareil photo (un Agfa) acheté au studio Ghisoland à Frameries. J’apprendrai bien plus tard que cette boutique avait été celle de Norbert Ghisoland, portraitiste de talent qui connait aujourd’hui une belle reconnaissance posthume.
Pendant des années, j’ai fait “des photos”, avec une petite ambition: qu’elles ne soient pas uniquement des souvenirs pour moi, et qu’elles puissent être partagées sans ennui.
Après des études en sociologie, j’ai fait mes armes professionnelles dans l’associatif. Pendant une dizaine d’années, j’ai aiguisé ma plume entre outils pédagogiques, analyses et plaidoyer politique.
En 2010, j’ai décidé de tenter ma chance comme photographe et de me professionnaliser: j’ai investi en formation (Ecole Agnès Varda), en lecture et dans du matériel de qualité.
Je partage aujourd’hui mon temps entre des travaux de commande et des travaux personnels.
Je tiens à une approche réflexive de la photographie et dans ce cadre, j’interviens depuis 2013 dans le programme du «MA in Learning and Communication in Multilingual and Multilingual Contexts» de l’Université du Luxembourg (module d’introduction à l’anthropologie visuelle dans le cadre d’un cours d’Introduction à l’ethnographie).
Projet photo
Mes domaines de prédilection sont le reportage et le portrait.
Je voudrais proposer une photo qui invite à s’arrêter, qui donne à ressentir ou à réfléchir.
Rares sont les gens qui se sentent naturellement à l’aise devant un objectif. L’image de soi est toujours sensible. “Hélas, je suis condamné par la photographie, qui croit bien faire, à avoir toujours une mine: mon corps ne trouve jamais son degré zéro, personne ne lui donne (peut-être seule ma mère?). Rien de tel qu’une photo ‘objective’, du genre ‘Photomaton’ pour faire de vous un individu pénal, guetté par la police” écrivait Roland Barthes dans La Chambre Claire. Le contact et la capacité de mettre en confiance sont dès lors primordiaux. Si certains modèles préfèrent le face à face dans le cadre d’un studio, d’autres se révèleront davantage dans leur intérieur ou un endroit de leur choix.
« Le temps ne respecte pas ce qui se fait sans lui »: pour que la magie opère, il faut lui laisser de l’espace. Les peintre portraitistes devaient multiplier les séances de pose, ils finissaient par avoir une certaine connaissance de leur sujet. Un portrait photographique de qualité ne peut pas se faire à la chaine ou entre deux portes. Je consacre à chaque prise de vue le temps nécessaire, c’est pourquoi je préfère travailler au forfait plutôt qu’à l’heure.
Mon parti technique est de minimiser les artifices, pour tirer le meilleur d’une situation, d’une personne… et pas le meilleur de l’esbroufe.
Expositions
2021 Expo Lighthouse (Gaalerie en plein air)
2021 Parution du livre “Cafés Latents”
2020 Parution du livre Portraits in Jazz
2017 Portraits in Jazz à la Jazz Station
2015 Vulnérable(s): galerie de portraits pour le Théâtre National
2014 Exposition “Les métiers de Bruxelles Environnement” dans l’atrium de Tours et Taxis
2014 « Les parcs bruxellois » dans le cadre de l’Année de Flore dans la Galerie de la Reine à Bruxelles
2013 « Plaisirs de Meuse » au Musée Félicien Rops à Namur
2012 Parcours d’artistes à Jette 2012: « Les yeux et la bouche » photographie du parcours de légumes bio du champ à l’assiette, avec dégustation
2011 Parcours d’artistes à Chimay: « Enfances »
Parmi mes clients
Belgacom
Bruxelles Environnement – IBGE
ChrisCom
CNCD-11.11.11
European Service Network
ERU
Essenscia
Expansion
Fedasil
FNRS
Focus – Le Vif
Fondation Roi Baudouin
ILES asbl
ING
International Polar Foundation
Luminus
Musée Félicien Rops
PASS
Plan Belgique
Province de Namur
Pullman Hotel Brussels
Roularta
SMES
Solvay Entrepreneurs
Sport/Foot Magazine